Ce texte recense mon point de vue et mon expérience vis-à-vis de la série de jeux vidéo « Yo-Kai Watch » via des jeux auxquels j’ai joué, jeux allant jusqu’à Spectre Psychique inclus (2014). Tous jeux venant après me sont trop inconnus et ne seront pas ou très peu abordés dans ce texte.
Ce texte est sujet à diverses fautes d’orthographes ou de syntaxes. Veuillez m’en excuser.
Bonne lecture…
Yo-Kai Watch est, en partie, une série de jeux vidéo, de jouets, d’anime, et d’autres thèmes, produite par la société japonaise Level-5. Cette licence fait partie des quelques franchises que j’ai connue et que j’ai beaucoup apprécié, et dont je vais essayer de retranscrire l’impact sur ma vie.
Beaucoup pourrait amalgamer Pokémon avec Yo-Kai Watch. Et pour cause, si je prends les jeux vidéo, vous incarnez un humain qui s’aventure dans un monde semblable au notre, tout en capturant (dans Pokémon) ou devenant ami avec (dans Yo-Kai Watch) des créatures que vous utilisez ensuite pour pouvoir combattre d’autres créatures, toujours plus fortes. Ces monstres que vous collectionnez (pour remplir un registre), vous pouvez aussi les faire monter en niveau, les faire évoluer, les échanger avec d’autres vrais joueurs, ou combattre vos amis, tout ça sur fond d’aventure. Ainsi, la trame est semblable entre ces 2 licences, tous deux japonaises également. Mais il y a tout de même quelques subtilités.
Le plus marquant est le système de combat je trouve. Que ce soit dans Pokémon ou dans Yo-Kai Watch, vous avez au maximum dans votre équipe 6 créatures. Dans Pokémon, le combat se fait au tour à tour. Un des 2 joueurs réalisent une action (attaquer par exemple) puis c’est au tour de l’autre joueur. Et ainsi de suite, jusqu’à avoir un gagnant et un perdant. Vous êtes maître du combat. Vos Pokémon ne feront rien si vous ne faîtes rien. Ils se regarderont juste dans le blanc des yeux et remuerons le temps que vous choisissez votre action à effectuer. Dans Yo-Kai Watch, et j’ai apprécié ce système de combat original, les Yo-Kai combattent sans vous attendre. Pour faire simple, ils combattent tous seuls. Ils (vos Yo-Kai et les Yo-Kai adverses) enchaînes les coups et les actions, sans que vous ne soyez obliger d’intervenir. Quelque part, ils sont autonomes. Cependant, ce n’est pas parce qu’ils peuvent attaquer seuls de façon anarchique que vous n’intervenez pas. Au contraire, votre rôle est très important puisque vous allez les suppléer, les guider. Vous allez pouvoir, par exemple, cibler un Yo-Kai adverse en particulier, soigner vos Yo-Kai, leur faire réaliser des attaques plus puissantes (Âmultimes) en réussissant de petits défis lors du combat en cours, purifier vos Yo-Kai qui sont « bloqués » ou diminués dû à un envoûtement adverse. Et parfois, il faut être vif, car le combat s’enchaîne et vous avez beaucoup à faire si l’ ou les adversaire(s) est (sont) fort(s). Ce n’est pas « tranquille, on prend notre temps » comme dans Pokémon (bien que les combats en PVP (Player Versus Player) dans Pokémon sont limités par un chronomètre). Dans Yo-Kai Watch, vous avez 3 Yo-Kai qui combattent pour vous et 3 autres « hors-terrain » que vous faite tourner pour changer les Yo-Kai au combat. Ainsi, il y en a toujours 3 en actif et 3 en retrait, à l’abri des attaques adverses. L’intérêt ? Mettre un de vos Yo-Kai en sûreté le temps de le soigner ou de le purifier, pour le renvoyer au combat. Adapter le positionnement de vos Yo-Kai en fonction de leur élément et donc de l’efficacité élémentaire sur les adversaires.
Dans Pokémon, nous capturons les monstres (les enfermons nous ?), dans Yo-Kai Watch, les créatures nous accordent leur amitié en nous donnant leur médaillon respectif, ce qui nous permet de les « transporter » de cette manière (à la similarité des Balls et stockage PC dans Pokémon).
Le jeu nous donne un sentiment de culpabilité d’ailleurs, enfin pour moi en tout cas. Nous ne pouvons pas accueillir et donc accepter l’amitié de tous les Yo-Kai du monde (car ils se régénèrent et notre stockage de médaillons est limité), et de ce fait, lorsque je refuse une amitié et que le Yo-Kai s’en va, le cœur brisé, ça me chagrine un peu. Bon, bien sûr, ce n’est qu’un jeu vidéo, il ne faut pas l’oublier. Mais ce n’est pas l’image que j’aimerais avoir de moi dans le jeu.
Comme je le disais plus haut, si le combat semble être un des aspects de ces 2 jeux, il faut aussi compléter notre bestiaire qui n’attend que nous pour être embellis. Ainsi, nous pouvons visionner plusieurs informations liées à chaque créature et observer leur apparence, parfois bien étrange.
Ah ça, même problème que pour Pokémon comparé à Monster Hunter, le non réalisme des monstres. Bon, pour Yo-Kai Watch c’est différent. Tout est dans le titre. Les yōkai sont avant tout des esprits, souvent mauvais, dans le folklore japonais. Ainsi, ces vicieux fantômes ont été « purifié » pour adopter une apparence et un comportement plus à même de divertir le public enfant/ado. Il est donc normal qu’ils ne soient pas réalistes, puisque souvent directement inspirés des vrais yōkai
La notion de « créature » légendaire est présente comme dans Pokémon, mais avec une différence dans l’obtention de ces bêtes rares et puissantes. Puisque dans Yo-Kai Watch, c’est en devenant ami avec certain Yo-Kai en particulier que vous déverrouillez un cercle permettant, une fois débloqué, l’obtention d’un Yo-Kai légendaires lié à son cercle respectif. Ainsi, la partie collection est d’avantage mise en avant que dans Pokémon où il suffit de combattre et capturer les légendaires.
Mais bon sang que c’est dure d’avoir tous les Yo-Kai du Médallium (notre fameux registre des Yo-Kai). Plus vous progressez dans le jeu, plus vous déverrouillez des Yo-Kai de rang élevé, donc fort, mais également rare, et plus difficile à se lier d’amitié avec. Pour complexifier la tâche, lorsque vous combattez des Yo-Kai de rang élevé, ces derniers vont faire appel lors du combat à 2 autre Yo-Kai de faible rang (à une limite de 3 Yo-Kai adverse au total). Et un seul Yo-Kai pourra vous proposez de devenir votre ami à la fin du combat. Et qui dit Yo-Kai de faible rang, dit Yo-Kai à l’amitié facile, qui prend donc le pas sur le Yo-Kai rare tant voulu.
Réussir les combats fait monter les niveaux de vos Yo-Kai, jusqu’à 99, ce qui a pour effet d’augmenter leurs statistiques, et vous vous gagnez divers objets et de la monnaie. Tout au long de l’histoire, vous devrez vous mesurer face à des Yo-Kai puissants, avec une grande barre de point de vie, les boss. Chaque boss possède un gameplay qui lui est propre et qu’il va falloir maîtriser. Leurs défaites vous procurent toujours une sensation de fierté (sauf si le boss était extrêmement simple). Cependant, vous ne pouvez pas devenir ami avec tous les boss. Et ceux avec qui vous devenez ami prenne une taille bien inférieure à leur taille de boss. Oui parce que, bien souvent, vos Yo-Kai sont tous petits face aux boss ennemis. Vous avez donc cette impression d’infériorité.
Votre aventure se compose de différentes quêtes qui forment des histoires. Beaucoup de blabla dans ce genre de jeu, comme pour Pokémon.
Plusieurs autres options de jeu sont disponibles, comme revoir les cinématiques, écouter les musiques (qui sont très appréciables), prendre des photos de votre visage et voir à quel Yo-Kai elle correspond, trouvez et battre des Yo-Kai criminels, faire des courses de vélo, veiller la nuit dehors et échapper aux onis et à leurs sbires qui vous traquent, et j’en passe. Le jeu est fonctionnel, vous pouvez vous téléporter d’un endroit à l’autre (grâce à une espèce de Yo-Kai qui reste figé à un endroit, permettant un transport rapide). Parce que la carte est grande. Très grande, et très réaliste. Et ça, j’apprécie aussi beaucoup. Il y a plein de détails, j’ai vraiment l’impression que l’on pourrait reproduire ce monde dans la vraie vie. Vous pouvez également vous balader dans les égouts, avec l’ambiance et le type de Yo-Kai qui y règne, prendre le train, voyager dans le passé et visiter certaines villes dans leur style d’autrefois, explorer des lieux abandonnés et vous plonger dans l’ambiance sinistre, et vous aventurez dans ce qui s’apparente à l’enfer et au paradis (enfin, ce ne sera pas le paradis pour vous).
Un fait amusant est que vous pouvez vous balader sur les routes qu’emprunte les voitures, et ces dernières freineront d’un coup si vous vous trouvez sur leur chemin, de manière à ne pas vous percutez. Si ça pouvait aussi être comme ça dans la vraie vie, ah là là.
Bon bon, vous allez peut-être vous dire, mais sur quels jeux il se base là ? Parce que oui, il n’y a pas qu’un seul jeu Yo-Kai Watch. Et tous ces jeux ne partagent les mêmes similarités.
Les jeux auxquels j’ai joué sont « Yo-Kai Watch » (le 1), « Yo-Kai Watch 2 Fantômes bouffis », « Yo-Kai Watch 2 Esprits farceurs » et « Yo-Kai Watch 2 Spectres psychiques » (les 3 suites du 1 (oui, ça en fait pas mal)). Ainsi, tout ce que j’ai dit plus haut ne concerne que ces 4 jeux. Yo-Kai Watch 3 propose encore d’autres fonctionnalités, et les 2 jeux Yo-Kai Watch Blasters sont encore plus différents.
J’ai dû découvrir la licence Yo-Kai via la série animé qui passait sur Gulli, probablement vers 2016. L’année suivante, j’ai acheté dans au magasin de jouet des médaillons de Yo-Kai en version physique, ainsi que le Médallium et la 1ère version de la montre. Et puis nous avons télécharger, mon frère et moi, sur nos Nintendo 3DS en 2018 les 2 démos disponibles de Yo-Kai Watch 1 et 2. Elles étaient assez courtes, c’étaient des démos, mais elles nous ont donnés envie de jouer aux jeux entiers. Mon frère a commencé Yo-Kai Watch 2 Spectres psychiques en mars 2018. J’avais dit qu’il y avait 3 jeux pour le 2. En fait, Fantômes bouffis et Esprits farceurs sont quasiment identique. Seuls les Yo-Kai et l’histoire change un peu. Spectres Psychiques est comme une amélioration des 2 précédents, puisqu’il reprend la même histoire mais en ajoutant plus de contenu. On pourrait le comparer à une version « Ultimate » d’un jeu Monster Hunter. Spectre psychique appartenait à mon frère, mais j’avais le droit d’y jouer. En fait, je suis même allez plus loin que mon frère. Et pour cause, j’ai demandé à Noël, en 2019, les 2 autres Yo-Kai Watch 2 (Fantômes bouffis et Esprits farceurs). Je n’y ai joué qu’une vingtaine d’heure, seulement pour échanger les Yo-Kai exclusifs à ces 2 versions vers la version finale (Spectres psychiques). Pour éviter de devoir prendre beaucoup de temps à atteindre la fin de ces 2 jeux, je préparais une équipe puissante sur Spectre psychiques que j’échangeais contre des Yo-Kai nuls sur les 2 autres versions du 2. Et j’inversais l’échange à la fin, pour récupérer ma bonne équipe. Et ayant été pas mal sur Spectre psychique, je me lance sur Yo-Kai Watch 1, probablement pour mon anniversaire de 2020 (j’ai joué à ce jeu en même temps que Monster Hunter 3 Ultimate). Au bout d’environ 3 mois j’ai fini par arrêté, étant assez satisfait de ma progression. Chez Yo-Kai Watch, tous les jeux sont liés. Si vous voulez bénéficier d’un maximum de contenu, alors il vous faut tous les jeux. Certains Yo-Kai ont d’ailleurs une obtention clairement abusée : devoir obligatoirement passé par le Nintendo eShop pour acheter les 3 jeux du 2 et ainsi obtenir un code pour obtenir un Yo-Kai exclusif à chaque jeu. Bé oui, mais nos jeux ont été achetés en version physique, donc pas de code bonus. Et maintenant, l’eShop est fermé sur les 3DS. Si compléter le Pokédex dans Pokémon est largement faisable, compléter le Médallium est très très compliqué, pour certains Yo-Kai (comme Pandanoko qui ne peut être obtenu que par rencontre StreetPass, il faudra donc au minimum que 2 Nintendo 3DS avec le même jeu rentrent en contact, jusqu’à ce que Pandanoko apparaisse), et d’autre qui demande, soit des choses compliqués à réaliser, soit à l’aléatoire très faible. Il faut savoir que les Yo-Kai sont, entre autres, classés par rang (qui indique leur rareté et leur force). Au début du jeu, vous ne pouvez trouver que les Yo-Kai de rang « E » (les plus faibles). Et plus vous progressez, plus vous pouvez dénicher des rangs plus élevés, jusqu’au dernier rang bien sûr. Dans Yo-Kai Watch 1 et Spectre psychiques, puisque je visais le 100 % du Médallium, dès que je déverrouillais un nouveau rang, je repassais dans les anciens lieux du jeu pour devenir ami avec les nouveaux Yo-Kai débloqués, et ce jusqu’à tous les avoirs avant de progresser dans l’histoire, et déverrouiller de nouveau rang. Bon, je n’ai jamais atteint le 100 % du Médallium sur mes 2 jeux principaux (le 1 et Spectre psychiques), j’ai essayé de m’en approcher au maximum cependant. Sur le 1, je suis à 98 % sur 245 entées. Sur Spectres psychiques, à 97 % sur 448 entrées.
Bon et puis la cartouche de Spectre psychiques doit contenir un bug puisque l’on ne peut pas avoir toutes les musiques du jeu. Elles ne sont pas disponibles à l’échange, ne se débloque pas, bref, je n’aurais jamais pu faire un 100 % complet sur ce jeu.
J’ai énoncé vite fait les noms de Yo-Kai Watch Blasters. Par-là, je veux parler de « Yo-Kai Watch Blasters : Peloton du Chat Rouge » et « Yo-Kai Watch Blasters : L’Escadron du Chien Blanc ». 2 jeux très différents des 4 premiers jeux présentés. Ici, vous n’incarnez plus un humain, mais bien un Yo-Kai qui, avec d’autres Yo-Kai, combattent des Yo-Kai ennemis. J’ai un peu joué à l’Escadron du Chien Blanc, parce que mon frère insistait. Ah ça, si moi je me concentre sur la saga principale, mon frangin, lui, se spécialise dans Blasters. Il a les 2, et pareil, ces 2 jeux peuvent se lier aux 3 versions de Yo-Kai Watch 2, pour un contenu bonus. Blasters à de nombreuses références au film SOS Fantômes de 1984, de par votre QG et votre voiture dans le jeu qui ressemble énormément à ceux du film, ou encore le boss final du mode histoire, qui est une référence à Bibendum Chamallow, également ennemi final dans SOS Fantômes. Je ne m’étalerai pas sur Blasters, et je ne l’ai pas continué à cause d’un farming trop important, et j’ai eu ma dose de farming avec les Yo-Kai Watch et les Monster Hunter. Pour rappel, le farming est le fait de devoir répéter plusieurs fois les mêmes actions, jusqu’à obtenir ce que l’on souhaite obtenir. Et parfois, ça peut être très long.
Mon histoire avec Yo-Kai Watch s’est arrêté là.
Pour info, il y a longtemps, j’ai acheté un médaillon de chaque type de tribu de Yo-Kai (car en plus de leur rang, ces créatures sont aussi classées par tribu), en plus d’un médaillon de légendaire, pour pouvoir entendre les chants de chaque tribu quand j’insère un médaillon dans la montre (qui actuellement ne marche plus. J’espère que ce ne sont que les piles qui sont fichus). Chaque tribu a droit à son chant spécifique, qui évoque un peu la personnalité des Yo-Kai de la tribu.
Et avant d’avoir les jeux vidéo, pour les découvrir via quelqu’un, je visionnais sur YouTube les vidéos de KirbendoWorld. J’en ai regardé beaucoup.
En conclusion, cette licence marque aussi, comme pour d’autres licences, une partie de mon enfance. C’est une saga bien pensée, agréable et que j’apprécie beaucoup. À l’heure d’aujourd’hui je n’arrive pas trop à savoir où en est la licence, mais j’ai l’impression qu’elle n’existe quasiment plus. Pour ma part je préfère arrêter Yo-Kai Watch là, en étant content du temps passé sur mes jeux, plutôt que de devoir refournir de nombreux efforts. Il n’empêche que je peux reprendre les jeux un petit peu, quand l’envie m’en prendra. Dans tous les cas, j’en garde un bon souvenir, et une belle découverte.
10/04/2025

Médaille du Yo-Kai Vipètesec (médaille "classique" (contour gris))

Médaille du Yo-Kai légendaire Shogunyan (médaille "légendaire" (contour doré))

Combat contre des Yo-Kai Perfides

Combat contre le boss Yo-Kai Hydreux
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